Ha l’argent, le blé, le pognon, le flouze… 

C’est le nerf de la guerre… Un objectif de vie pour certains, une préoccupation pour d’autres, ou juste une “donnée neutre”…

Très souvent, lorsque l’envie de changement dans sa vie professionnelle surgit, on pense très vite à l’argent… Avec tout un florilège de peurs et de croyances qui peuvent bloquer ce désir et.. l’histoire (et les idées de projets) s’arrête là. On ne s’autorise même pas à rêver, à explorer le champ des possibles, à se projeter, car l’aspect financier prend malheureusement le dessus.

Et c’est normal, pas de culpabilité ! Petit, on a souvent entendu : “travaille bien à l’école pour avoir un bon métier qui te permettra de bien gagner ta vie”. Mais, en y réfléchissant, ça veut dire quoi tout ça ?

Je te propose d’aller creuser ensemble le sujet !

Voici un petit condensé des peurs et croyances qui peuvent constituer un frein et que tu as peut-être déjà rencontré : 

  • J’ai peur de manquer d’argent (et de finir ma vie sous un pont)
  • Je n’ai pas assez d’argent pour me former, me reconvertir 
  • Je vais mettre ma famille en danger 
  • Je vais gagner moins si je change de métier
  • Je vais devoir renoncer à mon confort et aux petits plaisirs de la vie

Alors oui je te l’accorde… Si on ne pousse pas le bouchon plus loin Maurice, ça ne donne pas envie (ou pas assez) pour franchir le cap du changement ! C’est pour ça qu’il est très intéressant en coaching d’aller creuser le sujet ! Let’s go, je te mets ci-dessous quelques réflexions pour te libérer du frein financier !

1/ Faut-il nécessairement faire un choix entre travail épanouissant et travail rémunérateur ?

Qui a dit qu’un boulot qu’on aime est forcément mal ou moins bien payé ? 

Dès que l’on pense “métier passion” ou tout simplement un “métier qui fait vibrer”, on se dit qu’on va gagner des clopinettes. Au nom de quoi… ?

Selon moi, si tu as envie d’exercer cette activité, d’aller travailler dans cette entreprise (ou en solo d’ailleurs), tu seras forcément plus motivé-e, tu auras du plaisir à faire ce que tu fais et tu le feras bien… Ce qui me semble être, quand même, une sacrée composante de la réussite (qu’elle soit pour toi, financière ou non), le cercle ne peut être que vertueux !

Je t’invite à aller regarder des exemples autour de toi de personnes épanouies professionnellement : argent et plaisir sont-il forcément incompatibles pour elles ? Ont-elles dû faire un choix ? Quelle est la réussite selon elles ?

Tu peux aussi aller interroger tes valeurs “travail”, “argent” et “réussite”. 

  • Quelle valeur a le travail pour toi ? Est-ce important ou pas ? 
  • Quelle valeur donnes-tu à un métier qui fait sens pour toi ? 
  • Quelle est ta définition de la réussite ? Peut-être que la réussite pour toi, c’est d’aller au boulot avec envie et non pas un salaire à 6 chiffres..

Un travail peut juste être un travail (sans souffrance). Tu peux aussi bosser 20h dans la semaine dans un foodtruck et vivre ta meilleure vie à côté si ça te convient. Ou tout chambouler et trouver bonheur – amour, gloire et beauté avec un job ! C’est selon toi !

2/ C’est quoi réellement mon confort actuel ?

J’entends souvent : “ok je m’ennuie au boulot, mais il me permet le confort et la sécurité”. 

Je t’invite à interroger sur ce confort… Que mets-tu derrière ce mot ? Il ressemble à quoi réellement ce confort ?

En creusant, on s’aperçoit souvent que le confort est « inconfortable ». 

Exemple : “mon métier actuel m’assure une sécurité financière et… c’est tout. Je ne me sens pas bien dans mes baskets, j’ai la boule au ventre, je ne suis pas épanoui-e…”

Quel est donc le vrai ‘prix’ de cette sécurité ? 

Ça me fait penser à une interview de Pierre Rahbi, qui disait : “un besogneux enfermé toute l’année et qui de temps en temps va glisser sur la neige ou, va bronzer sur la plage pour compenser l’aliénation subie toute l’année”. 

Ça été une claque pour moi de l’écouter. Oui, ton salaire te permet de partir 5 semaines par an en vacances pour tenter de compenser une année de fatigue et de frustration… Est-ce juste ? Est-ce ta vision de l’épanouissement ? Est-ce que cela répond à ton équilibre de vie ?

Et surtout…Nous pourrions-nous pas déjà renouer le plaisir au quotidien !? Et ne pas attendre le mois d’août pour se sentir aligné-e avec la nature, son environnement, ses proches, son rythme de vie, ses envies et ses projets ?

3 / Connaître ses besoins, pas uniquement financiers !

Un boulot ce n’est pas juste un salaire qui tombe à la fin du mois. C’est un environnement, un équilibre de vie, des collègues, des avantages, un sentiment d’exercer un métier utile qui fait sens pour soi, (à impact positif, encore mieux)… Il faut avoir une vision globale ! 

De quoi j’ai besoin pour me sentir bien dans mon boulot ? Quels sont mes indispensables ? Quelles sont mes valeurs ? Ce métier actuel répond-t-il à tout cela ?

4 / Interroger ses peurs et ses croyances pour les assouplir !

Le coaching sert notamment à ça : repérer où se situe le blocage pour aller le lever et t’aider à atteindre ton objectif et le concrétiser (pour savoir ce que le coaching peut apporter d’autre, c’est par ici)

Je t’invite donc à te poser les questions suivantes, qui peuvent être abordées en séance :

  • Quelle est ma vision de l’argent ?  Quelle valeur je donne à l’argent et au travail ?
  • Comment ma famille considère-t-elle l’argent ? Quelle est l’histoire familiale par rapport à l’argent ?
  • Je définis mon projet : est-ce que j’ai un projet qui me fait vibrer ? Qui vient du ventre et me procure un élan de motivation et d’enthousiasme ?
  • J’anticipe : de combien je dispose financièrement ? J’ai besoin de combien pour vivre, pour me former, pour lancer mon projet ? De quelles aides puis-je bénéficier ? Regarde les mots barbares qui se cachent derrière : CPF, AREF, AIF, chèque formation etc.

J’espère que cet article t’aidera à aller regarder cette peur financière et qu’il te donnera envie d’aller lever ce frein et te donner envie de passer le CAP du changement ! 

N’hésite pas à me laisser en commentaire les mots clés qui viennent à toi quand tu penses au mot “argent’, ça m’intéresse !

Chaleureusement,

Tillie